Les 5 étapes sont les suivantes :
- Le raccordement des centres aux réseaux de distribution d’électricité et de biométhane : la RATP a lancé auprès d’Enedis et de GRDF des études de raccordements à leurs réseaux afin d’en connaître la faisabilité, les coûts et les délais. La RATP a signé un partenariat, en février 2018, avec Enedis pour faciliter et optimiser le raccordement des centres bus au réseau public de distribution d’électricité afin de recharger les bus électriques en cours de déploiement sur le réseau RATP ;
- L’installation d’un transformateur électrique ou d’une station de compression : l’électricité ou le biométhane fournis par Enedis et GRDF ne sont pas directement utilisables : il faut les transformer (comprimer le gaz ou abaisser la tension de l’électricité) pour qu’ils soient utilisables pour les autobus ;
- La distribution de l’énergie jusqu’au bus : une prise électrique ou gaz est nécessaire pour chaque emplacement de bus afin de faire le rechargement de nuit. Lorsque cela sera nécessaire, des postes de recharge rapide en biométhane, semblable aux pistes de charge diesel actuelles, devront également être installés ;
- La mise à niveau des centres bus conformément à la réglementation des installations classées : des discussions sont en cours avec les services de l’État, notamment la direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie, et les pompiers afin de valider les propositions de mesures à mettre en place ;
- L’adaptation des ateliers de maintenance : un bus électrique ou au biométhane a des spécificités. Par exemple, ses batteries sont positionnées principalement sur le toit. Cette particularité nécessite une adaptation des ateliers afin de pouvoir faire une maintenance efficace.