Depuis plus de 30 ans, le groupe RATP s’engage aux côtés d’Île-de-France Mobilités pour améliorer l’accessibilité de son réseau. En fauteuil roulant, avec une canne, une poussette ou dyspraxique : quels que soient les besoins de chacun, l’entreprise investit pour une mobilité la plus large possible. Le point sur les réalisations passées et à venir, avec des agents bien formés pour accueillir tous les voyageurs.
Si la notion d’accessibilité renvoie immédiatement à tous les voyageurs porteurs d’un handicap, elle concerne plus largement les voyageurs avec des contraintes de déplacement, comme les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes accompagnées de jeunes enfants ou chargées de bagages. Mais parler de handicap, c’est surtout parler des handicaps : qu’ils soient sensoriels (malentendants, sourds, malvoyants, non-voyants), mentaux, moteurs (notamment les personnes en fauteuil roulant), de façon permanente ou temporaire (béquilles, par exemple).
Prendre toutes ces personnes en compte est une priorité du Groupe. Bien au-delà de la seule conformité à la loi handicap de 2005, les équipes œuvrent pour faciliter le quotidien des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) dans les transports. Tout a commencé il y a trente ans avec la première ligne de tramway et le lancement d’un programme ambitieux de mise en accessibilité des gares RER. Aujourd’hui, faciliter l’accès à nos différents réseaux passe par trois grands leviers : l’humain avec l’accompagnement de plus 27 000 agents formés et sensibilisés à la prise en charge des voyageurs fragiles ; le matériel roulant et les infrastructures avec l’aménagement des trains, des bus, des stations, des gares et des points d’arrêts ; l’information et la pédagogie (guides, applications…). Le tout en concertation étroite et permanente avec les associations représentatives des différents handicaps, avec Île-de-France Mobilités, décisionnaire d’une grande partie des investissements sur les réseaux et avec les collectivités responsables de la voirie pour l’accessibilité des arrêts de bus.
Certes, les contraintes techniques, sécuritaires et financières rendent complexe la mise en accessibilité du réseau de métro historique aux personnes en fauteuil roulant. Celle-ci n’est d’ailleurs pas inscrite dans le Schéma Directeur d’Accessibilité Programmée élaboré par IDFM, le bus servant de réseau de substitution dans Paris intra-muros. En revanche, la ligne 14 et les prolongements des lignes 4, 11 et 12 ainsi que les lignes du futur Grand Paris Express sont ou seront accessibles.
Pour autant, nous pouvons être fiers des multiples avancées réalisées ces trente dernières années sur l’ensemble du réseau. Et à coup sûr des prochaines qui se préparent dès à présent notamment en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024.