La sécurité des agents et des voyageurs est prise très au sérieux dans le Groupe. Alors pour anticiper une situation à risque, les machinistes peuvent compter sur l’alarme discrète, un bouton « SOS » qui permet de déclencher l’intervention du Groupe de Protection et de Sécurité du Réseau (GPSR) ou de la police. Un équipement qui rassure chaque jour Nathalie Thomas depuis qu’elle l’a utilisé il y a quelques années.
« Un vrai déclic ! ». Nathalie Thomas, 37 ans, se souvient de la première fois où elle a conduit un bus après avoir réussi les épreuves de sélection pour suivre la formation de machiniste.
« J’ai tout suite adoré la conduite et le contact client » précise celle qui a rejoint le Groupe car son dos ne lui permettait plus de rester debout toute une journée comme l’exigeait son précédent emploi. Douze ans plus tard, elle a conservé tout son enthousiasme pour son métier et ses voyageurs ! À l’exception près d’un client, à l’origine de la seule fois où elle a déclenché l’alarme discrète (AD).
Toujours à l’écoute
Ce matin-là, le client en question est alcoolisé et bloque la fermeture de la porte pour attendre un ami…. Ne voyant personne arriver, Nathalie Thomas prévient le passager éméché qu’elle doit partir puis ferme les portes de son bus. « Il est devenu très agressif et s’est mis à m’insulter. Je me suis arrêtée et j’ai appuyé sur bouton de l’AD. » Elle décrit alors la situation avec quelques mots clés au PC SUR qui fait partir sur le champ une équipe du GPSR. « Ils n’ont pas eu le temps d’arriver, car les voyageurs qui voulaient être à l’heure ont fait sortir eux-mêmes l’individu ! J’ai rappelé le PC pour les prévenir. J’ai mis quelques jours à m’en remettre mais depuis, l’AD me rassure. Je sais qu’il y a toujours quelqu’un de réactif et à mon écoute. »
Des procédures à respecter
Arrêt du véhicule, déclenchement de l’AD, explications concises au PC puis retour d’information… Du début jusqu’à la fin, Nathalie a fait un sans-faute. Ce n’est pas toujours le cas, explique-t-on au PC SUR : « Des machinistes utilisent parfois l’AD pour des événements sans lien avec une situation d’insécurité. Pour un malaise voyageur, un client âgé qui est perdu ou une manifestation sur la voie publique. Malgré tout, ils savent que nous répondons à tous les appels. » Par ailleurs, le PC SUR traite chaque jour en moyenne une centaine d’alarmes dues à une méconnaissance de certains machinistes de la procédure de test du bon fonctionnement de l’AD. D’où l’importance des formations qui sont dispensées à tous les machinistes et des rappels réguliers qui sont faits pour la bonne utilisation de l’AD.