Même si aucun incident n’a eu lieu, les trains s’arrêtent au moins pendant 10 minutes.
Lorsqu’un voyageur tire le signal d’alarme depuis une rame de métro, exploitée pour le compte d’Île-de-France Mobilités, le conducteur arrête son train dans la station suivante, avant d’aller lui-même évaluer l’incident. Même si aucun problème n’est détecté, cela occasionne un retard d’au moins 10 minutes. Si aucun problème n’est constaté, le trafic reprend progressivement.
Le signal d’alarme peut être déclenché en cas de danger imminent : une personne bloquée entre les portes, un sujet de sécurité au sein de la rame (une bagarre violente), un dégagement de fumée dans le train, une vitre brisée, etc.
Si des équipes externes (policiers, techniciens ou pompiers) doivent être dépêchées sur place, l’arrêt du trafic peut être bien plus important.
Tirer le signal d’alarme de manière illégitime n’est pas un geste anodin. Si cela est fait dans l’intention de troubler ou d’entraver la mise en marche ou la circulation des trains, l’acte peut être puni de 6 mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende (art. L.2242-4 du Code des transports).