Non ! Ce qui change, c’est que les réseaux de transport en Île-de-France vont progressivement faire l’objet de mise en concurrence.

Dans le cadre de ses consultations, Île-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité qui organise les transports dans la région, impose la création de filiales aux opérateurs qui remporteront les différents contrats d’exploitation (concession de service). Pour permettre à l’EPIC d’y répondre, la Loi d’Orientation des Mobilités (plus couramment appelée «LOM», qui fixe notamment les règles de l’ouverture à la concurrence des services de bus s’agissant de transferts de personnel) confirme notre droit de créer des filiales d’exploitation en Île-de-France.

Pour répondre aux appels d’offres, la RATP devra donc créer des filiales correspondant au périmètre des lots qu’IDFM mettra en concurrence. Il ne faut pas confondre ces opérations de filialisation, avec la privatisation. Dans le cas des filiales créées par la RATP, ce seront des filiales qui seront détenues par l’EPIC et qui resteront donc des entreprises publiques. Il ne s’agit donc en aucun cas de privatisation.