C’est simple : le nettoyage des métros et de son matériel se fait sur le même principe qu’une station de lavage.
À ce jour, il existe 10 stations de lavage des métros de la RATP. La plus récente : celle de la ligne 2. C’est dans une zone située dans le 20ème arrondissement de Paris que, chaque semaine, une cinquantaine de trains y sont nettoyés dans un tunnel, sur une voie secondaire reliant le terminus de la ligne de métro 2, entre Nation et les ateliers de maintenance situés rue de Lagny.
En plus de ce lavage en machine chaque semaine, une fois par mois, les agents d’entretien effectuent un nettoyage manuel, de fond en comble, intérieur compris.
Découvrez la vidéo de Bruno Le Morvan, responsable des machines à laver des métros et des RER : Découvrez les coulisses de la machine à laver du métro avec Bruno ! | TikTok.
Aujourd’hui, la RATP utilise en moyenne 750 litres d’eau pour le nettoyage d’une rame, soit deux fois moins qu’il y a 30 ans, où cette opération nécessitait environ 1 500 litres. Afin de poursuivre ses efforts en matière de réduction de la consommation d’eau, l’entreprise s’appuie sur son Plan de sobriété hydrique, mis en œuvre en cohérence avec la nouvelle politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) adoptée en juin 2023.
Chaque année, plus de 8 millions de m3 d’eaux de ruissellement sont collectés au sein du réseau métropolitain parisien. Une partie de cette ressource est réutilisée pour le lavage des trains, dans une logique de valorisation des eaux non-potables.
L’objectif affiché par la RATP est clair : réduire de 10 % la consommation d’eau potable d’ici à 2030, par rapport aux niveaux enregistrés en 2022.