Wilfried Attyé est gestionnaire de réseau d’énergie depuis un an et demi au sein de l’unité TDE (Transformation et distribution de l’énergie électrique). Son rôle ? Superviser en temps réel l’alimentation du réseau RATP. Il vous raconte tout !
Ton métier expliqué en quelques mots ?
Au sein du PCEM (Poste de commande d’énergie et de maintenance), ma mission principale est d’assurer l’alimentation de l’énergie électrique en continu, 24h/24 et 7j/7, sur l’ensemble des réseaux exploités (métro, RER, tramway, bus, stations, gares, ateliers…) et de gérer les aléas qui peuvent survenir, avec leurs particularités. Tout ce qui se passe sur le réseau électrique transite par le PCEM !
Ce que tu apprécies dans ton quotidien ?
Ce que j’aime, c’est l’opérationnel ! Le contact direct avec nos interlocuteurs : les équipes de maintenance, les exploitants, la permanence générale, les pompiers… J’apprécie cet aspect humain. L’adrénaline aussi, quand un incident survient et qu’il faut réagir vite, en toute sécurité, reconfigurer le réseau en limitant l’impact pour les clients et en contrôlant les coûts. Aucune journée ne se ressemble, et c’est vraiment stimulant.
Les qualités requises ?
La capacité d’analyse est cruciale face à la densité d’informations présente, tant sur les outils de supervision que sur les alertes. En cas d’incident, chaque interlocuteur a des connaissances et des priorités différentes. Être un bon communicant est donc essentiel, tout autant que l’humilité, pour garder le contrôle.
Un mot sur l’équipe ?
Il y a quelque chose de très marqué dans cette équipe de 12 personnes, c’est l’entraide ! On travaille toujours en binôme, et grâce au panel de compétences très variées de l’équipe, on est tous complémentaires. Nous travaillons étroitement avec les chargés d’interface exploitation/ maintenance, un atout considérable.
Une anecdote à partager ?
Cette nuit-là m’a rappelé le côté intense de notre métier ! À 5h10, après une nuit sans incident majeur avec mon binôme Valentin, le téléphone sonne ; incident impactant le trafic de la ligne 4 ; puis cinq minutes plus tard, même incident sur la ligne 1… Notre fin de service a été intense, ce qui illustre très bien les fluctuations d’activités que nous connaissons.