Pourquoi la RATP teste encore les bus à hydrogène ?
Publié le 8 février 2021
Mis à jour le 9 mars 2021
Question d'un internaute
Parce que c’est peut-être l’avenir ! Engagé dans une politique de développement durable volontariste, le groupe RATP souhaite être à la pointe de la transition énergétique en expérimentant de nouvelles solutions. Parmi celles-ci, l’hydrogène, utilisé sous forme de pile à combustible, offre une alternative décarbonée aux énergies utilisées actuellement dans les transports en permettant une exploitation sans aucune émission de CO2.
Ainsi, dans la mesure où le Groupe explore toutes les solutions techniques en développement, en matière de transition énergétique, il s’est tout naturellement investi dans la filière et teste, depuis le 18 janvier, un bus à hydrogène en condition réelle d’exploitation sur la ligne 189.
Pendant trois mois, cette expérimentation va permettre à la RATP d’approfondir et d’enrichir ses connaissances sur l’hydrogène avec un nouveau constructeur.
Réalisé avec le partenaire Caetano équipé de la technologie Toyota, avec Air Liquide, cette expérimentation s’inscrit dans la continuité d’un premier test mené en juin 2019 avec Solaris. Le bus subira une batterie de tests techniques drastiques avant de circuler en condition réelle d’exploitation avec voyageurs sur la ligne. Il est stationné au centre bus de Fontenay-aux-Roses, dans les Hauts-de-Seine. L’hydrogène est fourni par la station d’Air Liquide située sur la commune des Loges-en-Josas.
À long terme, si l’hydrogène fait ses preuves et que la filière développe des solutions robustes, cette technologie pourrait être exploitée à plus grande échelle, en service commercial, pour un transport collectif toujours plus respectueux de l’environnement.
Cette réponse a été rédigée par la RATP. Lire notre page de présentation