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Face à l’essor des véhicules autonomes, que vont devenir les conducteurs ?

Publié le 2 mars 2021

Question d'un internaute


Nos expérimentations le démontrent : à bord d’un bus ou d’une navette autonome, la présence et l’intervention humaines jouent un rôle fondamental, notamment pour assurer la sécurité, superviser l’exploitation ou gérer les incidents éventuels. Ce n’est pas la navette qui va toute seule gérer les colis abandonnés ou les voyageurs malade. De plus, cela rassure les passagers. Il y a donc toujours un agent à bord.

Même si l’on parle de plus en plus de navettes autonomes, celles-ci se positionnent davantage comme un mode complémentaire au bus et non comme une substitution. A long terme elles pourraient permettre de déployer de nouveaux services dans les zones peu denses ou en complément de services.

Toujours dans cette logique de perspective plus lointaines, de nouveaux métiers autour de la programmation, de la maintenance et de la supervision seront nécessaires. L’enjeu des expérimentations est de définir les grandes lignes de ces nouveaux métiers.

Et si l’entreprise poursuit ses expérimentations, c’est aussi pour évaluer la maturité de technologies qui viennent assister le conducteur dans son quotidien et dont la maîtrise va devenir un atout concurrentiel.

Dans un premier temps, l’autonomisation complète de la conduite ne pourra concerner que les cas d’usage les plus simples. Vu la complexité et la densité de l’environnement urbain, la généralisation de véhicules sans chauffeur en conditions réelles d’exploitation n’est pas pour demain.


Cette réponse a été rédigée par la RATP. Lire notre page de présentation


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